Adoptons les bonnes pratiques, pas le moustique !

Aedes albopictus, dit « moustique-tigre », est une espèce particulièrement nuisante pour l’homme. Ce petit moustique noir et blanc réapparait chaque printemps et nous accompagne jusqu’à l’automne. La Ville d'Issoire met en œuvre un plan d'actions préventives de lutte contre la prolifération de ce nuisible, en s'appuyant sur un réseau de professionnels à travers formation et sensibilisation.

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La Ville d'Issoire met en œuvre un plan d'actions préventives de lutte contre la prolifération du moustique-tigre, notamment à travers :

  • Formation des agents municipaux début avril et courant juin 2024 ;
  • Réunion publique d'information et de sensibilisation, lundi 24 juin 2024 à 18h à la Halle aux grains (ouvert à tous) ;

Ensemble, adoptons les bonnes pratiques, pas le moustique !

Pour limiter ses nuisances, 3 recommandations simples et essentielles : ranger, vider et couvrir tous les contenants dans lesquels l'eau s'accumule.

Arrêté du Maire - 10.06.2024

  • Arrêté du Maire / Lutte contre la prolifération des moustiques

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Comment reconnaître un moustique-tigre ?

À la différence d’autres espèces de moustiques, le moustique-tigre se distingue de plusieurs manières :

  • Il sévit le jour : les femelles piquent principalement en début et fin de journée.
  • Il est silencieux : pas de bruit à son passage, le moustique tigre vole en mode silencieux.
  • Il est petit : généralement plus petit que les autres espèces de moustique, il mesure en moyenne 5 millimètres (soit environ la taille d’une fourmi).
  • Le moustique-tigre est rayé noir et blanc. Il a cinq rayures blanches sur les pattes et une ligne blanche sur la tête et le dos (thorax).

Où trouve-t-on le moustique-tigre ?

Le moustique-tigre est relativement à l’aise partout. Il se développe surtout en zone urbaine et péri-urbaine, près des habitations en ville comme à la campagne, dans les bourgs, quartiers, lotissements... Son caractère « anthropophile » (qui aime les lieux habités par l’homme) explique qu’une fois installé dans une commune ou un département, il est pratiquement impossible de l'éradiquer.

Les moustiques-tigres sont dits « exophiles », c’est-à-dire qu’ils vivent majoritairement à l’extérieur mais ils peuvent néanmoins rentrer dans les maisons pour piquer une personne.

Ils se déplacent peu par eux-mêmes au cours de leur vie en raison de leur piètre aptitude au vol. Le moustique tigre évolue dans un périmètre de 150 mètres autour de son lieu de naissance. Il réussit à se propager grâce aux transports routiers et ferroviaires.

C’est pourquoi, si vous remarquez un moustique tigre chez vous, c’est qu’il est né à côté : sur un balcon de votre immeuble, dans votre jardin ou chez votre voisin.

Comment se développe le moustique-tigre ?

Le moustique-tigre adulte réapparait chaque année à la fin du printemps. Avant cela, il a veillé à coloniser les contenants naturels ou artificiels de toutes formes pour constituer sa zone de ponte (son gîte larvaire) parfois même pendant l’hiver : coupelles pour pots de fleur, pneus usagés, jouets, récupérateurs d’eau de pluie, mobiliers de jardin, piscines non entretenues, bâches, etc.).

Il n’a pas forcément besoin de beaucoup d’eau. L’équivalent d’un bouchon peut parfois être suffisant pour que ses larves se développent.

La femelle, après avoir été fécondée, pond directement sur les parois asséchées de ces contenants susceptibles de se remplir d’eau.

Une fois au contact de l’eau, au retour des beaux jours, les œufs se développent rapidement : il faut compter environ une semaine pour que les larves prennent une forme adulte.

La femelle peut pondre tous les 12 jours. Elle va en moyenne pondre 5 fois au cours de sa vie (150 œufs par ponte) soit environ 750 œufs au total, ce qui explique la diffusion rapide de ce moustique.

Savoir le repérer pour mieux le signaler

Vous pouvez contribuer à la surveillance du moustique-tigre en signalant sa présence sur signalement-moustique.fr et en envoyant photo. Vous pouvez également adresser le spécimen neutralisé à l’EIRAD qui analysera les signalements concernant des communes non colonisées. Pour certains d’entre eux, une enquête entomologique peut être effectuée. Cette surveillance contribue à mieux connaître la répartition du moustique sur le territoire, qu’il soit implanté ou non.

Pour aller plus loin :
www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr (source)
signalement-moustique.anses.fr